Quand on entend parler d’un problème sexuel, d’un problème d’érection, on pense souvent que cela concerne un homme d’un certain âge (et le viagra est la solution) ou un homme stressé (et cela se règle avec un peu de vacances !). Je n’avais pas du tout imaginé que mon problème sexuel serait directement lié à Popaul ! C’est pourtant ce qui s’est passé un beau matin de 2010
Bonjour,
Je me présente, je m’appelle Jean.
Problème sexuel : le problème de Popaul
Un beau matin de 2010, en me réveillant, j’avais ce qu’on appelle communément une petite érection matinale. Cela m’arrive fréquemment. Mais même si j’adore ma femme, elle n’en est pas forcément la raison 😳 (pour en savoir plus sur les érection matinale !).
Contrairement à d’habitude, j’ai senti comme une gêne dans le pénis.
Intrigué, j’ai poussé l’investigation plus loin. J’ai demandé à « Popaul » (voir le top 30 des petits noms !) de faire un petit effort pour se durcir un peu.
Et là, wouah, ça été carrément désagréable.
J’avoue avoir été un peu pris de panique.
Je ne m’étais pas coincé le sexe dans une porte, je ne m’étais pas suspendu avec ma « queue », je n’avais pas non plus fait des trucs sado-maso avec le « grand chauve ». Et mes rapports sexuels avec ma femme sont plutôt conventionnels à mon plus grand regret .
Cette gêne/douleur s’est estompée lorsque j’ai débandé (en même temps après le choc que j’avais eu, je n’ai pas eu de mal à perdre ma rigidité !).
Pendant la journée, j’ai fait quelques tentatives pour bander à nouveau Popaul. Le résultat ne fut pas aussi douloureux : la 1ère fois j’avais été surpris. Mais la douleur persistait.
A mon grand désespoir, cela a continué le jour suivant, et le suivant.
Bien entendu, j’ai dû faire face à mes obligations de couple.
En général, je ne parlais pas vraiment d’obligations, mais il s’est avéré que l’accouplement en est devenu une…
Et rapidement, c’est même devenu un problème… Un problème sexuel !
Pourquoi créer un blog sur la maladie de Lapeyronie ?
Alors la première chose que j’ai faite, c’est chercher sur Internet.
Certains diront que cela aurait été plus intelligent de consulter un médecin ! C’est ce que j’ai fait ensuite. Mais je l’avoue, au départ, c’était pour moi un peu délicat de parler d’un souci de santé de ce type à mon médecin de famille, qui en plus est une femme…
Le bon côté avec Internet est que l’information ne manque pas. Mais selon la requête saisie, on se retrouve nez à… bite ! avec des sites parfois étranges, voire glauque où des pénis difformes sont exposés.
Cela fut une sacré découverte. Je ne mettais jamais posé la question de connaître la taille, le forme, voire la couleur du Popaul des voisins…
Le mauvais coté donc est que je suis tombé sur toutes sortes d’informations effrayantes… Les maladies de la verge sont légions : phimosis, paramphimosis, adhérence préputiale, lichen scléreux du prépuce, fracture de la verge, condylome, priapisme…
Je n’ai identifié immédiatement le problème de Popaul. Je n’avais pas en effet de courbure de la verge.
C’est uniquement après quelques jours que j’ai constaté un léger redressement de Popaul (qui s’est cruellement accentué au fil des semaines) que j’ai pu faire le lien avec la maladie du pénis tordu, à savoir la maladie de lapeyronie.
Ce fut alors des mois de galère.
A commencer auprès des médecins (j’en ai rencontré 5 : 1 généraliste, 3 urologues français, 1 urologue américain) qui avaient chacun leurs idées sur le sujet. Avant d’attraper cette saloperie, j’ignorais même la spécialité consacré au sujet : urologue. A ce propos, je n’ai pas consulté de sexologue. Ce n’aurait pas été une si mauvaise idée, car par la suite j’ai bien compris que mon problème sexuel était plus un problème psychologique lié à un changement (de forme de pénis !) qu’à une incapacité réelle.
J’ai alors décidé de devenir un spécialiste de l’information sur la maladie de Lapeyronie. Pour la comprendre et orienter mon traitement sur cette maladie.
Aujourd’hui, je n’ai plus de douleur, j’ai retrouvé une courbure « acceptable » (20% alors que je suis monté à près de 90% !). J’ai surtout je n’ai plus de problème sexuel.
C’est la raison pour laquelle j’ai créé ce blog.
Je diffuse sur le blog des informations générales, et par mail je traite des points d’infos précis au fil des découvertes sur le sujet.
N’hésitez pas à vous y inscrire pour être tenu au courant.
L’information dont je dispose sur la maladie du pénis tordu
A partir du jour où j’ai décidé de prendre ma maladie en main, j’ai identifié toutes les sources d’information disponibles en France et à l’étranger.
Je communique avec des malades de tous les pays à travers des associations auxquelles je me suis inscrit.
Je fais part de mes connaissance avec mon urologue (celui que j’ai conservé) et mon médecin généraliste. Mon médecin généraliste est (paradoxalement ?) le plus ouvert au sujet.
Au final, c’est un combat dans lequel j’ai gagné une belle bataille. Mais il faut rester vigilant, c’est ce que je fais.
La maladie de Lapeyronie n’est pas un fatalité.
Avant toute chose, consultez votre urologue. Les maladies de la verge sont nombreuses et le spécialiste est le seul habilité à poser un diagnostic et à préconiser le traitement adapté.