Il y a toute forme de zizi : le gros touffu, le p’tit joufflu, le grand ridé, etc. comme le chante Pierre Perret. Et puis un matin, il y a le pénis courbé ! Si vous êtes sur ce blog, c’est que vous avez certainement eu cette étrange surprise. Que vous arrive-t-il ? Personnellement, cette question s’est posée en 2010…
Il y a sexe tordu et sexe tordu…
Comme dans la chanson, les zizis ont vraiment toutes les formes. Et il existe naturellement des pénis courbés. Vers le haut, en bas, à gauche ou à droite. En général un pénis courbé ne pose d’ailleurs aucun soucis à ceux à qui il appartient.
Il y a toutefois le cas où le frein est trop court. Pour rappel, sous le gland, une partie relie le prépuce à la base du gland, il s’agit du frein du prépuce. Si ce frein est trop court, il peut tordre le pénis et avoir d’autres conséquences plus dramatiques. C’est une « malformation congénitale » qui s’opère, si l’urologue l’estime nécessaire. Mais dans ce cas vous le remarquez lors de vos premiers émois.
Pour ce qui nous concerne, on a un pénis courbé, alors qu’il ne l’était pas !
Une visite à l’urologue s’impose
A moins d’être absolument allergique à toute consultation médicale, il faut rendre visite d’abord à son médecin généraliste avant de prendre l’initiative de voir un spécialiste, comme l’impose le parcours de soins.
Je vous souhaite bien du courage pour expliquer que votre zizi est courbé à l’érection au médecin qui s’occupe probablement de vos enfants, et peut-être de toute la famille au sens large !
Pour ma part, j’ai fait carrément des photos de mon sexe tordu en érection. J’avais peur que le médecin me demande de voir mon pénis courbé en direct ! Il s’avère que cela a été utile dans mon suivi médical et personnel, pour constater l’évolution dans le temps. Cela simplifie l’explication. Je conseille vivement le noir et blanc et un petit format ;-).
Le généraliste ne vous donnera probablement aucune indication, et vous prescrira une visite chez l’urologue.
La maladie de lapeyronie ou la maladie du pénis courbé
Chez l’urologue, c’est un peu plus simple. Il a l’habitude de voir des zizis toute la journée ! Donc un pénis courbé de plus ou de moins… 😆
J’ai bien sûr présenté mes photos. Puis il a vérifié si je n’avais pas eu un rapport torride qui aurait déchiré mon « instrument ». Enfin est arrivé le moment que je redoutais : il a palpé mon anatomie.
An final, l’urologue a statué : c’est la maladie de lapeyronie.
So what !
En sortant de ce premier rendez-vous, j’ai pris quelques infos et je suis tombé sur Brigitte 😳
A la découverte de la maladie du pénis courbé : la maladie de Lapeyronie
Puis j’ai cherché sur Internet comme tout un chacun. Qu’en dit wikipédia ?
La maladie de La Peyronie (aussi appelé Induratio penis plastica) est une sclérose des corps caverneux, responsable d’une déviation de la verge en érection.
La maladie du pénis tordu a pris le nom de François de La Peyronie en 1743. Contrairement à ce que j’ai pensé en premier lieu, rien ne dit que ce chirurgien du roi Louis XV, anobli en 1721, disposait d’un pénis courbé par la maladie.
Ce président de l’académie royale de médecine est le premier a décrire, en 1743, les tissus de la verge qui s’épaississent : les plaques de Lapeyronie. Ces plaques entraînent une déviation de la verge voire un problème d’érection. Sa description de la maladie de Lapeyronie (avant qu’elle porte son nom) est d’ailleurs l’une des plus claires que j’ai trouvée.
Selon l’encyclopédie en ligne, 10% des hommes souffrirait de la maladie du pénis courbé en érection (on se sent moins seul 🙁 ). Mais « la maladie de La Peyronie peut avoir des conséquences physiques et psychologiques dévastatrices. [..] Il n’est pas rare de voir des hommes affligés de la maladie subir une dépression » 😯 .
Rassembler l’information sur la maladie du pénis courbé
Désespéré par mon premier rendez-vous chez l’urologue, et les informations glanées sur Internet, j’ai cherché à rencontré un autre médecin. J’explique en détail mon parcours chez les urologues dans la page : traitement de la maladie du pénis tordu.
Pour obtenir un rendez-vous, il faut plusieurs semaines. Plutôt que de déprimer en regardant mon pénis courbé 😐 , j’ai commencé à rassembler toute l’information sur le sujet. D’autant que l’évolution de la maladie de Lapeyronie est lente.
Au fil des ans (depuis 2010), j’ai accumulé une information exhaustive. Je me suis penché sur les tests, les études, les publications. Je parle couramment anglais (ma femme est américaine), j’ai donc pu accéder à une abondante littérature anglosaxone.
Je participe activement à des échanges avec des malades outre-atlantiques sur leurs traitements et sur leurs propres recherches d’information (les gars qui ont un pénis courbé sont effectivement assez nombreux !).
J’ai décidé de publier au fil de ce blog les informations qui me paraissent les plus pertinentes, les échanges et les témoignages les plus représentatifs.
Ce blog n’est pas le blog d’un médecin, il n’a pas pour vocation de vous aider dans le diagnostic de la maladie ou de prescrire des traitements. C’EST LE TRAVAIL DE L’UROLOGUE.
Toutefois, en tant que malade, je considère que cette maladie est mon problème avant d’être celui du médecin.
La maladie du pénis courbé est complexe. L’information n’est pas simple à trouver, et elle est très spécialisée. Il m’est rapidement apparu indispensable que je fasse moi-même un travail de synthèse. Pour bénéficier de la meilleure prise en charge et du meilleur traitement. Je peux ainsi en toute connaissance échanger avec mon urologue qui est le garant de mon suivi.
Aujourd’hui Popaul a retrouvé ses airs de jeunesse 😯 !
Le pénis courbé : j’ai oublié (presque !). Mais je reste vigilant.
Ma vie sexuelle est épanouie !